Accès à l’eau potable à Bobo-Dioulasso au Burkina Faso
Au Burkina Faso, si le taux d’accès à l’eau potable en milieu urbain s’est beaucoup amélioré ces dernières années, avec 93% atteint en 2017, des pressions subsistent sur les ressources en eau. L’urbanisation de plus en plus rapide du pays met à l’épreuve les capacités de l’Etat à répondre aux exigences sociales de l’accès à l’eau, et augmente les pressions sur cette ressource. A Bobo-Dioulasso, capitale économique du pays, la desserte en eau n’est pas continue, et certaines zones souffrent d’un déficit important, plus particulièrement pendant la saison sèche. Avec une population qui dépasse le million d’habitants, les enjeux de l’accès à l’eau sont donc conséquents. Dans ce cadre, l’Office National de l’Eau et de l’Assainissement (ONEA), qui assure le service public d’eau potable dans les centres de plus de 10 000 habitants, a engagé en 2015, avec l’appui financier de l’Agence Française de Développement (AFD), un programme de renforcement du système de production d’eau potable de la ville, intitulé PAPEP, pour répondre aux besoins à l’horizon 2030.
SGI a été mandaté afin de mener à bien une composante d’un deuxième programme nommé PIRC, faisant suite au PAPEP. L’objectif est de définir un programme d’investissement pour le renforcement du réseau de distribution de la ville et, ainsi, optimiser les investissements réalisés par le PAPEP en proposant une meilleure distribution de la ressource. Phœnix est chargé d’évaluer les conditions de la viabilité financière de ces deux projets au regard de leurs coûts et de la structure de financement envisagée, notamment de savoir si les deux projets peuvent supporter des financements sur emprunts. Cette partie de l’étude doit ainsi permettre à l’AFD de statuer sur les conditions de rétrocession des financements de l’Etat vers l’ONEA.