En matière de gestion des déchets solides (GDS), la Côte d’Ivoire est confrontée à un double défi : (i) défi environnemental, sanitaire et social (la mauvaise gestion d’une quantité croissante de déchets impacte l’environnement, la santé publique et le cadre de vie) ; (ii) défi financier (les ressources, provenant essentiellement d’impôts et taxes collectés par la Direction Générale des Impôts ou la Compagnie Ivoirienne d’Electricité, sont insuffisantes pour couvrir le coût d’une gestion efficiente).La GDS est aujourd’hui largement centralisée avec l’ANAGED chargée de réguler et financer l’ensemble du cycle dans le pays. Comme souvent, une pluralité d’autres acteurs publics ou privés, souvent informels, interviennent. Une GDS écologiquement rationnelle et économiquement soutenable est aujourd’hui une priorité dans la mise en œuvre des politiques de développement nationales en marche vers l’émergence.Phœnix et Artelia sont chargés par le MINASS d’élaborer un mécanisme de financement durable et viable du secteur et définir ses implications institutionnelles, juridiques et techniques. Des propositions innovantes comme l’introduction d’écotaxes et l’identification de filières viables de valorisation et de recyclage sont attendues.
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